Sceau du serpent
Sceau du serpent
Invocation (création) [force]
Niveau : Bard 3, Ens/Mag 3
Composantes : V, G, M
Temps d’incantation : 10 minutes
Portée : contact
Cible : livre ou texte touché
Durée : permanente ou jusqu’à utilisation ; jusqu’à libération ou 1d4 jours + 1 jour/niveau (voir
description)
Jet de sauvegarde : Réflexes, annule
Résistance à la magie : non
Au terme de l’incantation, un symbole s’inscrit au cœur d’un texte (livre, parchemin, carte, etc.),
long de 30 mots ou plus. Dès que quelqu’un le lit, un serpent de couleur ambrée apparaît et frappe
aussitôt le lecteur (à condition qu’une ligne d’effet existe entre le symbole et la cible). Il convient de
noter que le seul fait de voir le texte ne déclenche pas le sort ; il doit être lu délibérément. La cible
a droit à un jet de Réflexes. Si elle le réussit, le serpent se dissipe dans une lueur brune
accompagnée d’un peu de fumée de même teinte et d’un bruit sourd. Dans le cas contraire, elle se
retrouve prisonnière d’une bulle scintillante de couleur ambrée, qui l’immobilise pendant 1d4 jours,
+1 jour par niveau du lanceur de sorts (à moins que ce dernier ne décide de la relâcher plus tôt).
Tant qu’il reste enfermé dans le champ de force, le sujet ne vieillit pas. Il cesse également de
respirer et de dormir, n’a ni faim ni soif, et ne peut pas récupérer ses sorts. Il est dans un état
d’animation suspendue, sans conscience du monde qui l’entoure. Il peut être blessé, voire tué, par
des forces extérieures, car la bulle de stase ne le protège pas des attaques. S’il tombe entre –1 et
–9 points de vie, il ne perd pas davantage de pv, mais son état ne se stabilise pas non plus avant
la fin de la durée indiquée.
Le symbole dissimulé ne peut pas être remarqué par des moyens normaux, et détection de la
magie révèle seulement que le texte entier est magique. En cas de succès, dissipation de la
magie fait disparaître un sceau du serpent. Effacement aussi, mais en détruisant la page tout
entière. Il est possible de lancer sceau du serpent avec d’autres sorts dissimulant ou modifiant le
contenu d’un texte, comme par exemple page secrète.
Composantes matérielles : de la poudre d’ambre (500 po minimum), une écaille de serpent et une
pincée de spores de champignon.