Compétences
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Quand on acquiert une compétence dite “ de classe ”, chaque point de compétence dépensé
augmente d'un le degré de maîtrise du personnage (soit un bonus de +1 lors des tests de cette
compétence). Si l’on choisit une compétence dite “ hors classe ”, 1 point de compétence
n’augmente le degré de maîtrise que de un demi.
Le degré de maîtrise maximal qu’un personnage peut atteindre dans une compétence de classe
est égal à son niveau global + 3 et à la moitié de ce résultat pour les compétences hors classe
(n’arrondissez pas en cas de fraction).
Utilisation des compétences. Voici la formule pour jouer un test de compétence : 1d20 +
modificateur de compétence (modificateur de compétence = degré de maîtrise + modificateur de
caractéristique + modificateurs divers).
Ce test s’effectue de la même façon qu’un jet d’attaque ou de sauvegarde. Plus le total obtenu est
élevé, plus le résultat est favorable au personnage. Il faut soit atteindre un degré de difficulté (DD),
soit battre le résultat du test de compétence de l’adversaire.
Degré de maîtrise. Le degré de maîtrise dépend du nombre de points investis dans une
compétence. Beaucoup de compétences peuvent être utilisées sans qu’on y ait investi le moindre
point ; on parle alors de test inné de compétence.
Modificateur de caractéristique. Les tests de compétence utilisent le modificateur de la
caractéristique associée à cette compétence. Cette information est donnée dans la description de
chaque compétence.
Modificateurs divers. Les modificateurs divers comprennent, entre autres, les bonus raciaux, le
malus d’armure aux tests et les bonus accordés par les dons.
Un point de compétence correspond à une augmentation du degré de maîtrise de 1 pour une
compétence de classe et de 1/2 pour une compétence hors classe. La liste des compétences
associées à chaque classe se trouve dans leur description. Les compétences qui n’apparaissent
pas sur cette liste sont “ hors classe ”. Une augmentation du degré de maîtrise de 1/2 n’améliore
pas le test de compétence, mais deux demis donnent un nouveau point de degré de maîtrise.
Veillez bien à dépenser la totalité de vos points de compétence ; il est impossible d’en garder pour
plus tard.
Le degré de maîtrise maximal que votre personnage ne peut pas dépasser est égal à son niveau
global + 3 pour les compétences de classe, et la moitié — sans arrondir — de ce total pour les
autres.
Si une compétence est une compétence de classe pour au moins une des classes du personnage,
alors son degré de maîtrise maximal est égal à son niveau global + 3.
Utilisation des compétences
Chaque utilisation de compétence est évaluée grâce à un jet de dé. Plus le résultat du test de
compétence est élevé, plus l’issue est favorable au personnage. Il est nécessaire d’atteindre un
résultat donné, variant en fonction des conditions (soit un DD, soit le test opposé d’un adversaire),
pour que la compétence soit utilisée avec brio. Plus la tâche est difficile, plus le chiffre à obtenir
est élevé.
Le résultat du test peut être modifié par certaines conditions. Si le personnage est au calme, loin
de toute source de déconcentration, il peut faire attention et éviter ainsi les erreurs du débutant. De
même, s’il a du temps, il peut réessayer encore et encore jusqu’à qu’il réussisse du mieux
possible. Enfin, l’aide de ses compagnons lui permettra parfois d’accomplir des prouesses qu’il
n’aurait pu réaliser seul.
Le test de compétence
Le test de compétence prend en compte la formation du personnage (le degré de maîtrise), mais
aussi son talent inné (le modificateur de caractéristique) et le hasard (le jet de dé). Il peut
également intégrer des facteurs tels que la facilité de certaines races à accomplir certaines tâches
(bonus racial), la difficulté supplémentaire due au port d’une armure (malus d'armure aux tests) ou
les dons que possède le personnage et d’autres facteurs encore.
Pour effectuer un test de compétence, jetez 1d20 et ajoutez le modificateur de compétence du
personnage. Ce modificateur comprend son degré de maîtrise, son modificateur de caractéristique
et tout autre modificateur pouvant s’appliquer à la compétence concernée (bonus racial, malus
d'armure aux tests, etc.). Plus le total est élevé, plus l’issue est favorable. Contrairement aux jets
d’attaque et de sauvegarde, un 20 naturel au dé ne constitue pas un succès automatique, pas plus
qu’un 1 naturel n’est un échec automatiquement.
Degré de difficulté
Certains tests de compétence s’effectuent en fonction d’un degré de difficulté, ou DD. Le DD est
une valeur déterminée en accord avec les règles des compétences représentant la difficulté de la
tâche que le personnage s’est fixée.
Table : exemples de degrés de difficulté
Difficulté (DD)
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Exemple (compétence utilisée)
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Très facile (0)
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Remarquer un grand objet posé en évidence (Détection)
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Facile (5)
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Escalader une corde à nœuds (Escalade)
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Moyenne (10)
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Entendre l’approche d’un garde (Perception auditive)
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Délicat (15)
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Saboter une roue de chariot pour qu’elle tombe en route
(Désamorçage/sabotage)
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Difficile (20)
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Nager en pleine tempête (Natation)
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Formidable (25)
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Ouvrir une serrure de qualité moyenne (Crochetage)
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Héroïque (30)
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Sauter par-dessus une faille de 9 mètres de large (Saut)
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Presque impossible
(40)
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Suivre la piste d’un groupe d’orques sur un terrain dur et après 24 heures de
pluie (Survie)
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Test opposé
La réussite ou l’échec d’un test opposé est déterminé en comparant le résultat du test du
personnage au résultat du test de son adversaire. Le vainqueur est celui des deux qui obtient le
résultat le plus élevé, l’autre est le perdant. En cas d’égalité de résultat, la victoire revient à celui
des deux dont le modificateur de compétence est le plus élevé. Si les modificateurs sont
identiques, il faut relancer les dés tant qu’il y a égalité.
Table : exemples de tests opposés
Tâche
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Compétence
(caractéristique)
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Compétence opposée
(caractéristique)
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Rouler quelqu’un
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Bluff (Cha)
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Psychologie (Sag)
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Tracer une fausse carte
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Contrefaçon (Int)
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Contrefaçon (Int)
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Se faire passer pour quelqu’un
d’autre
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Déguisement (Cha)
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Détection (Sag)
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Arriver furtivement dans le dos de
quelqu’un
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Déplacement silencieux
(Dex)
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Perception auditive (Sag)
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Ne pas se faire remarquer
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Discrétion (Dex)
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Détection (Sag)
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Faire hésiter une brute
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Intimidation (Cha)
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Spécial1
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Ligoter un prisonnier
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Maîtrise des cordes (Dex)
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Évasion (Dex)
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Dérober une bourse
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Escamotage (Dex)
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Détection (Sag)
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1 Un test d’Intimidation est opposé par un test de niveau de la cible plutôt que par un test de
compétence. Voir la description de la compétence Intimidation pour plus de détails.
Nouvelles tentatives
En règle générale, en cas d’échec, rien n’empêche d’utiliser encore et encore une compétence.
Mais, pour certaines compétences, l’échec s’accompagne parfois de conséquences fâcheuses. Un
petit nombre d’entre elles sont ainsi totalement inutiles une fois que l’on a raté sa première
tentative. Pour la plupart des compétences, il est inutile de réussir plusieurs tests ; le premier
succès suffit.
Test inné de compétence
En règle générale, on peut effectuer un test de compétence même quand on essaye d’utiliser une
compétence pour laquelle on n’a pas reçu la moindre formation. Dans ce cas, le résultat du test ne
bénéficie pas du degré de maîtrise, mais les autres modificateurs éventuels (racial, de
caractéristique, etc.) sont toujours pris en compte.
Nombre de compétences ne peuvent être utilisées que par les individus ayant reçu la formation
adéquate.
Conditions favorables ou défavorables
Certaines conditions facilitent ou gênent l’utilisation d’une compétence, ce qui se traduit par un
bonus ou un malus associé au test de compétence (ou éventuellement par une modification du DD
de ce dernier).
On peut modifier le test de compétence de quatre façons :
• En accordant un bonus de circonstances de +2 pour représenter des conditions améliorant les
chances de réussite, comme par exemple le fait de posséder l’outil idéal pour accomplir la tâche
choisie, d’être aidé par un compagnon (voir Combiner ses compétences) ou de détenir des
informations particulièrement complètes sur le sujet.
• En imposant un malus de circonstances de –2 reflétant des difficultés exceptionnelles, comme le
fait de devoir utiliser un outil inadéquat ou de disposer de renseignements erronés.
• En réduisant le DD de 2 points pour simuler les conditions qui rendent la tâche plus facile,
comme le fait d’avoir un public déjà acquis à sa cause ou de réaliser un travail qui n’a pas besoin
d’être parfait.
• En augmentant le DD de 2 points dans le cas où la tâche est plus complexe qu’à l’habitude,
comme le fait de se retrouver face à un public hostile ou de devoir fournir un travail impeccable.
Les conditions qui affectent la manière dont le personnage utilise sa compétence se retrouvent au
niveau du modificateur, contrairement à celles qui modifient le résultat que le personnage doit
obtenir, et qui, elles, influent sur le DD. Certes, un bonus au test de compétence entraîne le même
résultat qu’une diminution égale du DD, mais tous deux représentent des cas de figure différents,
et il arrive que cette distinction soit importante.
Temps d’utilisation des compétences
Certaines compétences s’utilisent rapidement, tandis que d’autres exigent plusieurs rounds, voire
encore plus. La plupart prennent une action simple, une action de mouvement ou une action
complexe. Les différents types d’actions indiquent le temps qu’elles prennent dans un round de
combat (6 secondes) et le déplacement qu’elles autorisent (voir Les différents types d’actions).
Certains tests de compétence s’effectuent instantanément et sont considérés comme une simple
réaction ; ils ne comptent pas comme des actions à part entière. D’autres représentent une partie
du déplacement du personnage (c’est par exemple le cas de Saut). La description de chaque
compétence indique le temps nécessaire pour y faire appel.
Test sans jet de dé
Un test de compétence représente la tentative faite pour atteindre un but, le plus souvent dans des
conditions de tension ou de déconcentration importantes. Mais il arrive que le personnage puisse
faire disparaître le facteur aléatoire, pour peu qu’il dispose de suffisamment de temps et de calme.
Faire 10. Lorsqu’un aventurier n’est ni menacé ni distrait, il peut choisir de “ faire 10 ”. Dans ce
cas, pas besoin de jeter le d20 ; on considère que le résultat est automatiquement égal à 10, ce
qui revient à un succès automatique pour les tâches aisées. Il est impossible de “ faire 10 ” quand
on est déconcentré ou menacé (par exemple, lors d’un combat). Dans la plupart des cas, faire 10
est une façon de jouer la sécurité. Le joueur sait (ou estime) qu’un résultat moyen permettra de
réussir, mais a peur des conséquences d’un résultat trop bas et il préfère donc se rabattre sur la
moyenne en faisant 10. Cette option est particulièrement utile lorsqu’un résultat élevé n’apporte
aucun avantage particulier (comme pour escalader une corde à nœuds ou pour effectuer des soins
à long terme).
Faire 20. Si le personnage a suffisamment de temps devant lui (le plus souvent, 2 minutes pour
toute compétence s’utilisant généralement en 1 round, une action complexe ou une action simple),
s’il n’est ni menacé ni distrait et si la compétence qu’il désire utiliser n’implique aucune
conséquence néfaste en cas d’échec, il peut choisir de “ faire 20 ”. Autrement dit, à force de
réessayer, il va finir par obtenir un 20 sur le dé. Au lieu de lancer le dé, calculez le résultat de
l’action comme si le jet de dé avait donné 20. Faire 20 signifie que le personnage réessaye jusqu’à
réussir du mieux possible, mais cela implique beaucoup d’échecs entre temps. Cette possibilité
prend en moyenne vingt fois plus de temps qu’un test de compétence normal. Puisque faire 20
suppose que le personnage va rater de nombreuses fois avant de réussir, son utilisation avec une
compétence présentant une conséquence néfaste en cas d’échec (comme un test de
Désamorçage/sabotage effectué pour désamorcer un piège) déclencherait systématiquement ces
conséquences avant qu’il ait une chance de réussir (dans ce cas, cela déclencherait le piège). Les
compétences avec lesquelles on utilise régulièrement “ faire 20 ” sont Crochetage, Évasion et
Fouille.
Test de caractéristique et test de niveau de lanceur de sorts. Les règles permettant de faire
10 et de faire 20 s’appliquent aux tests de caractéristique. Par contre, aucune des deux règles ne
s’applique aux tests de niveau de lanceur de sorts (auxquels on a recours, par exemple, pour
lancer dissipation de la magie).
Combiner ses compétences
Plusieurs personnages peuvent combiner leurs efforts lorsqu’ils utilisent la même compétence en
même temps.
Actions individuelles simultanées
Il arrive souvent que plusieurs aventuriers essayent d’accomplir la même action de manière
indépendante, auquel cas le succès ou l’échec de chacun n’influe pas sur la tentative des autres.
Aider quelqu’un
Un personnage peut aider l’un de ses compagnons dans sa tâche en effectuant le même genre de
test de compétence pour combiner leurs efforts. Si le résultat du test est de 10 ou plus, l’aide
apportée se traduit par un bonus de +2 sur le test du compagnon, ce qui correspond à une
condition favorable. (Il est impossible de faire 10 sur un test destiné à aider quelqu’un.) Il arrive
souvent que l’aide des autres ne soit d’aucun secours ou que le nombre de personnes pouvant
coopérer pour accomplir une action donnée soit limité.
Dans les cas où il faut remplir des conditions supplémentaires pour réaliser une action particulière,
on ne peut aider quelqu’un que si on remplit soi-même ces conditions.
La synergie
Il arrive parfois que le fait de maîtriser deux compétences proches (comme Acrobatie et Saut) aide
à accomplir des tâches en rapport avec chacune d’elles. En règle générale, le fait d’avoir atteint un
degré de maîtrise de 5 dans une compétence confère un bonus de +2 aux tests de compétences
liées (voir la description de chaque compétence). Dans certains cas, ce bonus ne s’applique pas
systématiquement, mais seulement pour quelques tâches. Dans d’autres cas, la synergie ne
s’applique pas à un test de compétence, mais à un autre type de test, comme ceux liés à une
aptitude de classe.
Tests de caractéristique
Il arrive qu’un personnage tente d’accomplir une action ne correspondant à aucune compétence.
On a alors recours à un test de caractéristique, simulé par 1d20 + modificateur de la
caractéristique appropriée (cela revient en quelque sorte à jouer un test inné de compétence).
Parfois, le résultat d’une action repose uniquement sur l’une des caractéristiques du personnage,
sans que le hasard intervienne. De même que deux individus ne vont pas effectuer de test de taille
pour savoir qui est le plus grand, ils ne jouent pas de test de Force pour savoir qui est le plus
musclé.
Description des compétences
La section suivante décrit les compétences en expliquant à quoi elles servent et en précisant les
modificateurs qui s’appliquent en temps normal. Il est parfois possible de les utiliser dans des buts
autres que ceux indiqués dans la description.
Voici comment se présentent les descriptions.
Nom de la compétence
L’en-tête comprend les informations suivantes :
Caractéristique associée. La caractéristique qui s’applique au test de compétence, sous forme
abrégée. Exception : Langue s’accompagne de la mention “ Aucune ”, car l’utilisation de cette
compétence ne nécessite aucun jet de dé.
Formation nécessaire. Si cette entrée est incluse dans l’en-tête, seuls les personnages ayant un
degré de maîtrise de 1 ou plus peuvent utiliser la compétence (les autres n’ont pas reçu la
formation nécessaire). Dans le cas où rien n’est mentionné, la compétence peut être utilisée de
manière innée (avec un degré de maîtrise de 0). Si des particularités s’appliquent à la formation
reçue par le personnage, elles sont présentées en fin de description, dans le paragraphe “ Test
inné ” (voir ci-dessous).
Malus d'armure aux tests. Si cette entrée est présente dans l’en-tête, le malus d'armure aux
tests s’applique sur tous les tests de cette compétence (à condition de porter une armure, bien
sûr). Si cette entrée est absente, le malus d'armure aux tests ne s’applique pas.
L’en-tête est suivi d’une description sommaire de la compétence, puis viennent les
informations suivantes :
Test de compétence. Ce qu’un test réussi permet de réaliser et les DD habituels pour les tâches
associées.
Action. Le type d’action ou le temps nécessaire à l’utilisation de la compétence.
Nouvelles tentatives. Les éventuelles conditions s’appliquant aux nouvelles tentatives faites pour
réessayer d’utiliser la compétence. Si une compétence ne permet pas de tenter la même tâche
plus d’une fois ou si l’échec a des conséquences néfastes inhérentes (comme pour la compétence
Escalade), il est impossible de faire 20. Si ce paragraphe n’est pas présent, on peut réessayer
autant de fois que souhaité sans autre risque spécifique, autre que celui de perdre du temps.
Spécial. D’autres informations s’appliquant à la compétence, comme les résultats spéciaux qu’on
peut obtenir ou les avantages que certains personnages reçoivent en fonction de leur race, leur
classe ou leur dons.
Synergie. Certaines compétences fonctionnent particulièrement bien ensemble. Cette section,
lorsqu’elle est présente, indique les bonus dont peut bénéficier cette compétence par synergie et
ceux qu’elle offre lorsqu’on la maîtrise.
Restrictions. L’usage complet de quelques compétences est réservé aux personnages de
certaines classes ou aux personnages qui possèdent un don particulier. Ce paragraphe indique si
une restriction de ce type existe pour la compétence.
Test inné. Ce paragraphe indique les possibilités d’un personnage utilisant la compétence de
façon innée (parce qu’il possède un degré de maîtrise de 0). Si cette section est absente, la
compétence est utilisable normalement (pour les compétences permettant les tests innés) ou
totalement inaccessible (pour les compétences dont l’en- tête indique “ formation ”).